Peter Winzeler

* Zurich, 1948
Habite à: Bienne (Suisse)

Théologien

Dr. phil. Peter Winzeler étudiait théologie à Zurich suivant experts de l’Ancien Testament et l’histoire des religions comme Victor Maag, Hans Heinrich Schmid ou Fritz Stolz. Les théologiens «radicales» Gollwitzer und Marquardt, liées au contexte de Berlin du 1968, lui firent redécouvrir l’héritage socialiste et juif oublié par le révolutionnaire Karl Barth (ce qui faisait le sujet de sa thèse du doctorat); professeur G. W. Locher lui faisait éstimer l’héritage oublié de Zwingli (ce qui serait sa thèse); également Albert Schweitzer est une référence essentielle pour lui. Winzeler a été inspiré aussi par Herbert Marcuse et par Jakob Taubes, fils d’un rabbin. A Berlin, il était confronté à l’ antijudaïsme notoire et méthodologique de l’ exégèse historico-critique habituelle.
 
Winzeler fut appelé à l’Université de Berne, où il travaille comme professeur de théologie de la théologie réformée. Le Web de l’Université offre plus d’informations sur sa carrière et publications.  
 
Depuis Janvier 2009, Winzeler collabore avec Gunnar Heinsohn sur le projet « Vorsehungsglaube und Chronologiekritik? » sur le point de vue de Zwingli sur les questions de chronologie et sa contribution à la période aujourd’hui généralement accepté de l’histoire. Ce projet de recherche fait partie de l’Université de Berne et continue jusqu’en 2013.   Winzeler découvrit Velikovsky dans les années 1980, quand il a commencé à contribuer aux bulletins GRMNG, VFG et ZS de Heribert Illig. Une fois jeté le doute sur l’intégrisme chronologique de Velikovsky et son interprétation de la Bible, aussi les fondements de l’histoire ancienne comme vu par Eduard Meyer, lui semblent être assez fragiles.
 
D’autre part, Winzeler ne favorise pas des solutions radicales comme proposés par Christoph Marx, Fomenko etc. En outre, il mette en question le sens d’une réforme de la chronologie seulement pour elle-même : à quoi servirait-il de nier l’existence historique de César, Auguste ou Jésus si elle n’a pas des implications culturelles de notre siècle? Winzeler préférerait donc de poser le fondement pour un post-capitaliste (et post- marxiste). Il estime les auteurs Marx, Freud et Velikovsky (outre le théologien Karl Barth ou le philosophe Levinas). Winzeler était collaborateur de la revue Zeitensprünge ( ZS ), publié à Gräfelfing / Munich par Heribert Illig.
 
Livres
  • 1985: “Wer Ursache zum Aufruhr gibt” (1524), in: Huldrych Zwingli Schriften I, S. 331-426 (publié pour l’association  Zwingliverein par Thomas Brunnschweiler et alii, Theol. Verlag Zurich 4 vol.)
  • 1986: Zwingli als Theologe der Befreiung (Bâle)
  • 1998: “Losend dem Gotzwort!” G. W. Lochers Bedeutung für die Zwingliforschung, in: Zwingliana XXV, 1998,43-63)
  • 1999: “Unbehagen an der Chronologierevision. Ein Zwischenruf” in ZS S. 292-301 (Gräfelfing)
  • 2001:“Das Kreuz mit Qumran und den Äonen alter Bibelhandschriften” in ZS S. 20-37 (Gräfelfing)
  • 2005“Amarna – die erste Lichtung des Seins?” in: Alles in Allem. Contributin à la Mélange à Christine Janowski (Neukirchen Verlag 2005)